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Premier plan de lutte contre les violences (2017-2019)
Lundi, 6 Mars, 2017 - 10:45
Si la famille est le premier lieu de socialisation et de protection des enfants, elle est aussi le premier lieu dans le quel se produisent les violences, qu’elles soient physiques, psychologiques, sexuelles ou négligences. Exercées dans l’espace privé, ces violences sont alors sont peu visibles. Comment alors y remédier, si l’on n’en parle pas ? C’est sous ce constat que le 1er mars 2017 Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, a annoncé le premier plan de lutte contre les violences faites aux enfants, 21 mesures qui doivent notamment permettre de pallier l’absence de données statistiques et l’invisibilité des violences familiales.
Les mesures :
- Améliorer la connaissance des violences intrafamiliales : établir un recensement statistiques et une publication annuelle du nombre d’enfants morts à la suite de violences intrafamiliales ; mise en place de comités de suivi spécifiques au sein des observatoires départementaux de la protection de l’enfance ; mission d’étude conjointe adressée à l’Inspection générale des affaires sociales, l’Inspection générale de la justice et l’Inspection générale de administration de l’Education nationale.
- Sensibiliser tous les acteurs : renforcer la politique globale d’accompagnement à la parentalité et améliorer les outils de soutien (en particulier le livret première naissance et le carnet de santé, diffusion d’un livret de l’adolescent) ; lancement d’une campagne d’information en ligne sur le « 119 – Allô enfance en danger ».
- Renforcer la formation professionnelle : améliorer le repérage des violences par les professionnels au contact des enfants (médecin, professionnels hospitaliers non médicaux, professionnels de la petite enfance, de l’animation… ) ; mise en place d’un médecin référent sur les violences faites aux enfants dans chaque hôpital avant le 31 décembre 2017.
- Améliorer la prise en charge des enfants victimes : développer les formations au recueil de parole et les outils de recueil ; étendre la prise en charge 100% de la sécurité sociale aux frais médicaux de tous les enfants victimes ; permettre la prise en charge hospitalière et l’éventuel placement des enfants victimes.
