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Pic de pollution durable: les conseils et mesures pour se protéger
Ces derniers jours les régions Parisienne et Rhône-Alpes ont connu le pic de pollution le plus long et le plus important depuis une dizaine d’années. Les émissions de gaz à effet de serre sont invisibles à nos yeux pourtant couplées avec d’autres particules comme celles du diesel, ce sont nos yeux irrités tout comme nos sinus, bronches et poumons qui tirent l’alarme.
Cette pollution est loin d’être sans conséquence pour notre santé puisque elle représente aujourd’hui la troisième cause de mortalité du pays avec 48 000 personnes chaque année qui meurent des conséquences de la pollution de l’air. C’est dix fois plus que les morts des accidents de la route et presque autant que ceux du tabac !
Il est avéré que la pollution aux particules fines a des effets néfastes sur la santé. Voici quelques précautions simples pour éviter au maximum d'y etre confronté.
Ce qu'il faut éviter de faire:
Il faut éviter de sortir si vous n'y êtes pas obligés et surtout il est déconseillé aux enfants, aux personnes agées, aux femmes enceintes et aux personnes fragiles.
Eviter également les sorties sportives.
Les conséquences possibles:
Le pic de pollution est susceptible d’entraîner toux, maux de gorge, congestion nasale, démangeaison des yeux. Sans fièvre, ces symptômes ne nécessitent pas d’avis médical, des lavages au sérum physiologique suffisent le plus souvent. L’irritation peut cependant faciliter l’action des virus respiratoires hivernaux. Pour les personnes malades, la pollution peut entraîner une crise d’asthme ou l’accélération du rythme cardiaque. Si le traitement habituel ne suffit pas, il faut voir un médecin. L’impact des pics de pollution sur les consultations aux urgences et sur la mortalité est mal connu
Il faut continuer d'aérer votre maison
Il est conseillé d'aérer tout de même votre maison. Cependant, essayez de la faire avant 8h du matin et après 20 h le soir.
Les nouvelles mesures du gouvernement pour améliorer la qualité de l'air
- extension de la « prime à la conversion » aux utilitaires légers et aux taxis qui permet de bénéficier d’une aide pouvant aller jusqu’à 10 000 euros en cas de remplacement d’un vieux véhicule diesel par un véhicule électrique ;
- renforcement du dispositif relatif aux vignettes permettant de classer les véhicules en fonction de leur niveau de pollution. Pour rappel, à ce jour, seules Grenoble et Paris s’en sont saisies. Les préfets pourront désormais rendre ces vignettes obligatoires notamment dans les futures zones à circulation restreintes. Autrement dit, en cas de pics de pollution de l’air, ils pourront prendre des mesures de restriction du trafic en fonction du niveau de pollution des voitures et non plus au regard des plaques d’immatriculation (circulation alternée) qui, n’empêchait pas les véhicules polluants de circuler.
Reste à savoir quand une prime à la casse sera octroyée aux véhicules les plus polluants qu’ils soient diesel ou essence !
