
Familles de France rencontre la Sénatrice du Haut Rhin, Catherine Troendle
Patrick Chrétien président, Virginie Durin vice-présidente, et Thierry Vidor directeur ont rencontré mercredi 4 novembre à Paris Madame Catherine Troendle Sénatrice du Bas Rhin avec quatre de ses collaborateurs
L'objectif de la rencontre était de faire un point sur l'évolution de la politique familiale plus précisément et sur l'environnement des familles plus largement.
Les chiffres de l'évolution de la natalité, publiés le matin même ont servi de support pour amorcer la discussion.
Patrick Chrétien a voulu faire un bilan de la situation pour montrer comment les familles pouvaient se retrouver dans un climat de morosité.
Les indicateurs économiques sont tous en mauvaise posture.
Le budget global de la politique familial, levier d'investissement pour l'avenir est revu à la baisse. La protection sociale est remise en cause. Le taux de chômage est important et a provoqué la crainte, pour des adultes construisant une famille, de ne pas pouvoir assurer correctement l'avenir de leurs enfants.
La dette publique que les jeunes générations vont devoir assurer et rembourser ne cesse d'augmenter. Des guerres éclatent aux quatre coins du monde.
Ce climat plutôt pessimiste provoque un état de perte de confiance générale.
Le Président de Familles de France a voulu exprimer aussi son inquiétude personnelle et celle de l'ensemble de nos militants sur les évolutions sociétales voulues par certains responsables politiques.
Il a rappelé avec vigueur que les familles veulent rester les éducateurs de leurs enfants et ne souhaitent pas sous traiter cette éducation à l'Etat.
Sur un plan plus pragmatique, la difficulté pour les jeunes couples à se loger, à trouver un mode de garde pour les jeunes enfants adaptés à leurs besoins provoquent vraisemblablement des freins pour s'engager vers l'agrandissement d'une famille.
La suite de la discussion a permis de proposer quelques pistes de travail pour les familles qui pourraient être discutées par les parlementaires: rétablissement de l'universalité des prestations familiales mais fiscalisation de certaines, aménagement d'ordre professionnel, et soutien accru pour les familles monoparentales, accélération du plan crèche pour lequel les collectivités territoriales n'osent plus s'engager en raison de la baisse de la dotation de l'Etat, redynamisation du service apporté par les assistantes maternelles et simplification des normes et réglementations les concernant, soutien renforcé aux actions de loisirs enfants, accueils de mineurs ou colonies de vacances et au tourisme familial.
Très attentive à nos propositions, la sénatrice nous a promis de les étudier.
Nous nous sommes séparés après une heure et demie de discussion et d'échanges.
