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Le chiffre / Aidants familiaux
85% des aidants familiaux sont touchés par le découragement : c’est le résultat d’une étude réalisée pour Opinion Way pour l’Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer et l’Espace éthique Ile-de-France auprès de 509 aidants.
L’intervention familiale : une place primordiale, et lourde… Les aidants familiaux restent en effet les premiers soutiens pour la prise en charge de la dépendance, mais sont insuffisamment accompagnés.
- 57% des aidants familiaux sont des femmes, et près d’un tiers d’entre eux vivent à domicile avec la personne aidée
- mais même lorsque l’aidant intervient ponctuellement, le temps qu’il y consacre peut varier de quelques heures par semaine à plus d’un équivalent mi-temps
- plus d’un tiers d’entre eux sont aidants depuis au moins 4 ans
- 85% d’entre eux affirment éprouver un sentiment de découragement : fatigue physique, stress, sentiment de solitude, déprime. Plus le temps consacré à la personne dépendante est long et plus ce sentiment augmente
La solidarité familiale : plus qu’un devoir. 69% des aidants affirment en effet que c’est la dimension affective et la relation avec le proche aidé qui les pousse à être aidant, bien avant le sentiment de devoir. Et plus encore, la solidarité familiale s’étend : plus de la moitié des aidants qui disent ressentir des sentiments de découragement se tournent dans ces moments-là vers leurs proches.
Pour aller plus loin : consulter l’étude « Accompagner un proche en perte d’autonomie suite à une maladie : motivations, vécus, aspirations » (août 2015) ; vos droits
