Familles de France a été auditionné le jeudi 11 septembre par la municipalité.Cette concertation porte sur le travail des femmes le dimanche, la nuit et les  conséquences sur la vie familiale et personnelle.
Le rapport qui sera donné fin novembre au conseil de Paris, servira d'éléments de réflexion aux parlementaires en vu d'un projet de loi.

Quelques chiffres:

• Les femmes représentent 47% des actifs.
• 65% des salariés percevant le SMIC sont des femmes.
• 80% des employés à temps partiel au SMIC horaire sont des femmes.
• 6 femmes au foyer sur 10 veulent travailler.
• Les familles monoparentales sont majoritairement féminines.

La ségrégation à l'emploi, l'inégalité des salaires et la double journée sont à prendre en compte.

Familles de France s'est exprimé pour que la loi reste la protection des plus faibles : femmes ou hommes ayant de faibles revenus, contraint d'accepter ce que l'employeur veut.

Le travail à horaires atypiques aggrave les inégalités sociales et de vie familiale.

Nous avons alerté sur 'les conséquences physiques ( troubles du sommeil, dépression, obésité ), les dangers des transports en communs nocturnes.

Bien sur pour les étudiants et les personnes célibataires, sur la base du volontariat : pourquoi pas ? Mais il est bien difficile en période de crise économique et de chômage, de refuser ces horaires... qui ne sont plus réellement attractifs : 0.28ct de plus de l'heure pour un travail de nuit dans un hôtel. 

Le rapport Bailly propose une disparition des survalorisations des heures atypiques pour les petits commerces, les petits commerces emploient surtout des femmes...

La ville de Paris  en 2010 avait autorisé des ouvertures dominicales sous trois conditions: création d'emploi, compensation sociale et enfin concertation riverains/asso/employeur/maire.

Familles de France observera avec attention l'évolution du cadre légal ces prochains mois.

Loin d'augmenter l'égalité homme femme, le travail nocturne et dominical d'une femmes aggrave ces inégalités pour elle-même et pour sa famille.