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Action de notre secteur "Politique familiale"

Une réduction du quotient familial annoncée par le premier ministre!

07/06/2013 - 14:00

Familles de France a été particulièrement à la pointe sur ce sujet et fut la seule association familiale véritablement médiatisée lors de cette semaine, réalisant plus d’une trentaine d’interviews ou de débats pour les télévisions nationales et internationales (TF1, France 2, I-Télé, Le grand journal de Canal plus, BFMTV, LCI, LCP, Les Echos, JT Espagne et Amérique latine, JT Allemagne…) et les radios (Europe 1, RMC, RTL, RFI, Sud Radio, France Info, Radio Bleu, France Inter, Radio Classique…).


Publié le 3 juin

Familles de France était présent à Matignon lundi 3 juin lors de l'annonce par le premier ministre des mesures concernant les familles.

Thierry Vidor, directeur général, commentait en direct au JT de midi sur BFMTV.

  • Les familles deviennent "la vache à lait " de la nation!...
  • la politique familiale est écornée, on paupérise les familles...
  • pourquoi l'effort n'est suporté que pas les familles ayant enfant(s)?...
  • ce sont des mesurettes qui vont réduire l'investissement dans l'économie...
  • il est faut de dire que la branche famille est en déficit, elle est en équilibre mais ponctionnée par l'état pour d'autres branches déficitaires (vieillesse...)
  • des places en crèches supplémentaires - très bien si ce n'est pas qu'un effet d'annonce! - avec quels moyens financiers?
  • toucher au quotient familial, c'est un impôt sur les enfants! où est la justice?

Lire de communiqué de presse de Familles de France

Lire de communiqué de presse de l'UNAF (Union Nationale des Associations Familiales)

Synthèse des annonces du premiers ministre (à lire sur BFMTV)

Le gouvernement veut économiser 1,7 milliard d’euros d’ici 2016 en réformant la politique familiale. Le principe d’universalité des allocations familiales est certes maintenu, mais la réforme du quotient familial ou encore la révision à la baisse de certaines prestations vont impacter le pouvoir d'achat des familles.
>> La baisse du plafond du quotient familial
Le plafond du quotient familial, qui permet aux ménages français de réduire leur impôt suivant leur nombre d’enfant, est revu à la baisse. Fixé jusqu’à présent à 2.000 euros par demi-part, il passera à 1.500 euros.
Le gouvernement espère ainsi réduire l’avantage fiscal pour les foyers aisés et engendrer une économie d’un milliard d’euros dès 2014. Au total, 1,3 million de foyers avec enfants sera concerné par une hausse de ses impôts.
>> La fin de la majoration du congé parental
Pour les enfants nés après le 1er avril 2014, le montant du congé parental sera uniformisé, quelles que soient les ressources du ménage. L’économie attendue est de 190 millions d’euros en 2016.
>> Plus d'égalité entre les deux parents pour le congé parental
Pour favoriser l’égalité entre les deux parents, le congé parental sera réformé. Il passera de trois à deux ans et demi pour le premier parent, et les six derniers mois restants devront obligatoirement être pris par le deuxième parent.
>> La baisse des prestations d'accueil du jeune enfant
La prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) regroupe la prime à la naissance, les aides à la garde d’enfant et au congé parental, versées sous conditions de ressources.
Pour les enfants nés à partir du 1er avril 2014, le montant de cette prestation sera divisé par deux pour les ménages dont les ressources dépassent 3.250 euros par mois un couple avec un seul revenu, et 4.000 euros par mois pour un couple avec deux revenus ou un parent isolé. Le gouvernement compte ainsi économiser 460 millions d’euros d’ici 2016.
>> La fin de la réduction d'impôt dans le secondaire
Actuellement, les familles imposables peuvent déduire 61 euros par enfant au collège et 153 euros par enfant au lycée. Le gouvernement souhaite mettre fin à cette réduction d’impôt pour frais de scolarité dans le secondaire, et espère économiser 235 millions d’euros dès 2014. Au total, 1,6 million de ménages sera concerné par une hausse moyenne de 12 euros par mois de leur impôt sur le revenu.
>> La hausse de 50% du complément familial pour les ménages modestes
Le complément familial de 167,34 euros, versé aux familles modestes avec trois enfants ou plus, sera majoré de 50%, en plus de l’inflation, pour les allocataires sous le seuil de pauvreté.
La première revalorisation n’aura lieu qu’au 1er avril 2014 et concernera 385.000 familles d’ici 2018.
>> La hausse de 25% de l'Allocation de soutien familial
Cette allocation de 140 euros par mois est versée aux parents seuls, qui n’ont pas ou peu de pension alimentaire. Elle sera revalorisée progressivement de 25% d’ici 2018, en plus de l’inflation. Cette mesure concernera, à terme, 735.000 familles.
>> 275.000 nouvelles places d'accueil en cinq ans
Dans le détail, 75.000 places seront créées en école maternelle pour les moins de trois ans, 100.000 enfants seront accueillis par des assistantes maternelles, et 100.000 "solutions d’accueil" seront trouvées grâce au financement de nouvelles structures de garde d’enfants.

 


Publié le 30-05-2013

Le gouvernement privilégie la réduction du quotient familial à la modulation des allocations familiales!

Jeudi 30 mai 2013, Thierry Vidor, directeur de Familles de France répond aux questions des médias:

  • sur Europe 1
  • sur LCI midi
  • France Info
  • i Télé

puis vendredi 31 mai

  • RMC sur Bourdin&co matin
  • BFMTV 19h

sur le sujet des allocations familiales et de la baisse du plafond du quotient familial. En effet le Premier Ministre doit faire une annonce lundi matin (3 juin) à Matignon pour informer des pistes choisies par le gouvernement. Patrick Chrétien, secrétaire de Familles de France sera présent. Thierry Vidor sera au même moment sur le plateau de LCI.

Pour Familles de France, la diminution du plafond du Quotient Familial ne ferait participer à l' effort national que les familles!

En savoir plus sur Europe 1

"Depuis maintenant plusieurs mois, le gouvernement a fait part de son intention de dégager des économies dans le domaine des aides aux familles. Longtemps, une modulation des allocations familiales en fonction du revenu du foyer a tenu la corde. Mais désormais, selon les informations d’Europe 1, François Hollande lui-même a changé d’avis et tranché il y a quelques jours en faveur d’une baisse du quotient familial, ce dispositif qui permet aux familles d'alléger leurs factures fiscales.

Objectif : un milliard d’euros supplémentaires.

Le plafonnement du quotient familial, qui correspond à la somme maximale que peut toucher un foyer fiscal par enfant, devrait vraisemblablement être ramené de 2.000 à 1.500 euros. Grâce à cette solution, l’Etat espère dégager un milliard de recettes supplémentaires. L’Elysée a beau s’en défendre, il s’agit bien d’une hausse d’impôt et non pas d’économies. Au plus haut sommet de l’Etat, on préfère parler de réduction d’une niche fiscale.

Un choix plus juste…

Si l’Elysée a choisi de s’attaquer au quotient familial plutôt qu’aux allocations familiales, c’est parce qu’il considère cette solution plus juste et plus facile à mettre en œuvre. La baisse du plafond du quotient familial ne concerne en effet que les foyers dépassant un certain revenu. Et donc les familles les plus aisées.

…Et politiquement plus sûr.

Mais la raison principale de ce revirement est politique. Il s’agit de conserver la philosophie originelle de ces allocations, c'est-à-dire l’universalité du système, à laquelle associations familiales et syndicats sont fortement attachés. Il s’agit surtout d’éviter une récupération par l’opposition. Après la fin du débat sur le mariage pour tous, l’Elysée veut éviter à tous prix de voir à nouveau des familles dans la rue. C’est d’abord cela que l’Elysée devrait annoncer dans quelques jours la réduction du quotient familial."